Marche sous la neige.

Garou Nombre de messages : 61 Age : 32 Date d'inscription : 31/08/2006

Douce marche dans la foret
La neige autour perlait
Effacant les traces une a une.
Le ciel faiblement éclairé par la lune
Bercé par le chant du vent
Mélodieux, joue de son instrument
Fait danser les jeunes branches
Accompagnés de frêles pervanches.
Cet environnement sylvestre
Au faible allure équestre
Etait chevauché par un ciel sombre
Peu à peu parcourrut par des ombres
Reflettant sur le sol enneigé.
Au court du temps la nuit était tombé
Le ciel portant un grand colier blanc
Pleurait submergeant les arbres innocents.
Le vent venait de s’endormir
Quand la nature se mit a frémir
Calme et silencieuse,
La foret couvrit ses danseuses.
A l’abrit du grand froid
Doucement la faune s’endorma
Seul perlait encore la neige
Et cette fine silhouette qui accompagnait ce long cortège
S’avancait parmis tout se blanc
D’un pas léger remontait le temps
Merveilleuse lune éclair son chemin
Elle qui répend avec douceur une odeur de jasmin.

Aiolia marchait a quelques kilomètres de la lisière de la foret, s'enfoncant un peu plus a chaqu'un de ses pas, elle se dirigeait vers le ville. D'un pas allant, vêtue d'un grand manteau noir, la capuche au large bord redressé couvrait son visage.
qui pouvait bien etre présent dans la foret?

Le croissant de lune étonnemment brillant resemblait a une petite lampe que l'on avait allumé pour éclairer son chemin. La jeune femme au attitude féline leva la tete pour regarder l'astre, son visage fin, ses yeux bicolor... toute les nuances de son corp fut mis a découvert. Puis elle rebaissa la tete continunant son chemin. dans combien de jour allait-elle se transfomer? une dizaine? masi ceci l'effrayait guère. elle voulait juste le retrouver. en quoi c'était-il transformé?

Peu importe pour le moment elle devait arriver a la ville. la garou voulait oublier un peu cette histoire... tout en marchant ces pensées divagait, vers sa premiere vie, la nouvelle, ect...

[Je me tape l'incruste]
Dans un univers tout autre que celui d'une vie normale, il se déroulait bien des choses. La mort était passée, et passé ce stade, tout pouvait arriver. Y comprit la mutation en un genre de créature dangereuse qui pourrait tuer, mais une seule nuit par mois. Dans ce monde après la mort, il y avait un Garou. Michael, qu'il s'appelait. Esclave de sa vie sur terre, il avait perdu la vue suite à la maltraitance de plusieurs années. Il avait aimé ses maîtresses jusqu'à la mort, tué par infamie. Encore aujourd'hui, il entend les maîtresses pleurer dans son sommeil. Mais il ne peut rien voir de ce nouveau monde.

Ses pieds glissant dans les étriers d'une selle rattachée à un magnifique cheval alezan, il se hissait sur le dos de l'étalon. Celui ci, avait fièrement l'écihne courbée, et son maître portait un manteau de fourrure, masquant avant-bras, corps, poitrail et autres parties de son anatomie. Un épais pantalon en fourrure, lui aussi, retombait sur ses jambes. Son visage était sereins. Calme. Posé. Mais ses yeux étaient fermés, ils ne s'ouvraient que rarement. Voire jamais. Aveugle, il ne pouvait justement que cacher deux orifices comblés par des yeux inutiles. Bleus.

Serrant les mollets contre les flancs de sa monture, il la sentit enfoncer ses sabots dans la couche de neige qui était tombée dans la nuit. Puis la sentant s'affoler, il tira légèrement sur les rênes, afin de stopper cette marche inhabituelle dans la neige profonde. Il leva la tête, comme pour regarder les étoiles, mais au lieu de cela, il humait l'air. Une odeur. Un autre garou, certainement. Comme lui. Il baissa la tête, et montra les crocs, ou les dents, comme vous voulez. Il ne savait pas d'où allait déboucher le garou, ni de quelle taille il serait, mais il savait qu'il était là, dans les alentours, quelque part.. Sa monture s'inquiétait, et battait l'air de ses oreilles, tout en piaffant sur place. Tenant fermement les rênes, Michael guettait l'arrivée du garou..

Garou Nombre de messages : 61 Age : 32 Date d'inscription : 31/08/2006

[lol okay!]

Aiolia dans ca marche précipité ralenti le pas. Elle venait de sentir une odeur qui lui était familière et en même temps étrangère... c’était un garou…il était là juste derrière cette broussaille qui lui cachait la vue. Elle pouvait aussi sentir l’odeur d’un cheval. Tous les animaux avait le don de ressentir le danger. L’équidé dégageait quelque chose de nerveux.
La jeune femme s’arrêta net. Elle fit dilater ces pupilles comme pour voir encore mieux puis prit a droite de facon a contourner le cavalier. Celui-ci lui barrait la route, il était sur le chemin qui menait a la ville. Aiolia d’un pas léger, passa derrière un sapin, puis un autre arbre… la elle put voir la monture et son maitre. Le cheval était d’une beauté incroyable. Inconsciemment elle resta planter sur place a regarder le spectacle. A vrai dire elle y pensait toujours a son but, mais la garou ne semblait pas tellement offensif. Il avait plutot l’air calme mais il était sur ces gardes. Pres a riposter au moindre mouvement. L’inconnu avait les yeux fermé peut-etre était-ce un aveugle.

Par curiosité, Elle s’approcha doucement, sous ces pas la neige ne craquait même plus faisant simplement un bruit comme une douce caresse ou encore c’était comme ci la neige fondait sous ces pas. La garou s’arrêta a une distance raisonnable pour éviter que l’animal ou cabre ou autre. Restée plantée la sans bouger, elle regardait le cavalier. Il portait un habit de fourrure le recouvrant de la neige qui perlait encore. Aiolia retira ca capuche pour y voir mieux. Laissant a découvert son fin visage, ces yeux bicolor et ces cheveux qui se fondait avec le décors presque blanc de la foret.

Le cheval battait l'air avec ses oreilles, nerveusement, en piaffant. Son maître passa sa main droite sur l'encolure de la monture. Une chaleur se dégageait du poil lustrée recouvert d'une sorte de couverture afin de l'empêcher d'avoir froid. Il entendit ensuite quelques bruits de pas, mais le piaffement de son cheval l'empêcha de déduire si c'était le cheval qui avait fait ce bruit ou si c'était quelque chose d'autre. Il murmura quelques mots doux à sa monture.

" Hey, du calme. Il ne va rien se passer, ne t'inquiète pas.."

Il y avait dans sa voix quelque chose d'étrangement amical, doux et presque fraternel. Il gardait les yeux fermés, mais dans un reflexe gardé de sa vie antèrieure, il les ouvrit en entendant un autre piaffement. Quelques secondes ouvertes, puis fermées pour longtemps encore. Les yeux étaient bleus, bleus comme la mer. Aucune pupille, rien. Ses fourrures le gardaient au chaud, et il descendit du cheval. Le contact avec la neige de ses bottes en cuir de marmotte fit une sorte de crissement agréable, et tirant les rênes par dessus la tête du cheval, il tira la capuche qui lui recouvrait la tête. Ses cheveux étaient bleus, comme ses yeux. Il sonda l'environnement de l'oreille. Son cheval s'était calmé alors qu'il passait sa main sur son chanfrein et posait sa joue contre son encolure, afin de lui montrer qu'aucun danger n'était à craindre.

" Il y a quelqu'un ? " demanda-t-il, certainement dans le vide.

Garou Nombre de messages : 61 Age : 32 Date d'inscription : 31/08/2006

Le garou descendit de sa monture, la prenant par les rênes. l'animal vnait de se calmer au mots doux que venaient de prononcer son maitre. celui ci par réflexe ouvrit ces yeux vides. en l'espace d'un clignement de paupière, Aiolia avait eu le temps de voir les yeux de l'inconnu. il était d'un bleu magnifique, mais n'avait pas de pupille. de plus il les referma directement pour en plus les réouvrit. alors cette personne était bien un aveugle...
Il demanda si il y avait quelqu'un. Aiolia ne répondit pas tout de suite conservant le silence un moment avant de répondre:

"oui..."

et d'une plus petit voix presque inaudible sauf pour une personne comme les garou ayant l'ouïe plus déveloper.

"...et je ne vous veux aucun mal"

Elle regardait l'handicapé. Sans réelle sentiment. Il était une personne comme les autres. Il semblait calme et sur de lui il dégageait quelque chose d’attirant. quelque chose de mystérieux…

Une réponse lui parvint, presque inaudible. Il fronça les sourcils, c'était donc ses préssentiments qui se revelaient vrais, ils n'étaient pas seuls. Mais il ne fit aucun geste pouvant être confondu avec un préparatoire à une attaque, et se contenta de poser les rênes sur la selle du cheval et tourna la tête vers l'endroit d'où venait la voix. D'autres mots suivirent les premiers.

Aucun mal. C'était déjà bien, il ne se méfierait plus vraiment, bien qu'il sache que dans se monde, le danger rôde derrière chaque brin d'herbe. Mais là, dans la neige, les mouvements de toute créature serait révélée par un grincement de la neige. Il se contenta de rester impassible, la main encore dans la crinière du cheval.

" Si tu ne me veux rien, fit il ,en essayant de trouver le meilleur moyen afin que sa voix parvienne directement au Garou, pourquoi ne viens-tu pas ici ?"

Il avait dis ça doucement, avec un certain charme. Son cheval respirait à présent normalement, ayant entendu la voix de la jeune garou aussi, il savait que maintenant le danger était écarté. Ses oreilles étaient en avant, pendantes, et sa tête tonbait vers le sol, alors que sa respiration faisait de la buée. Michael sourit en sentant la crinière descendre, puis il la lacha, laissant le cheval libre, en attendant que la garou se montre ou se manifeste.

Garou Nombre de messages : 61 Age : 32 Date d'inscription : 31/08/2006

La neige venait de cesser de tomber. le paysage blanc dégaegait quelque chose de mélancolique. Aiolia resta immobile un instant regardant l'inconnu et son cheval. Celui ci lui demanda de se rapprocher un pue comme pour la tester. alors doucement la garou se rapprocha d'un pas lent et léger. elle se trouvait désormais a quelques centimètres du jeune homme.
elle avait rarement rencontrer de garou depuis son arrivé dans la citée. alors c'était peut etre bine le moment de faire connaissance... elle gissait rarement ainsi mais l'envie et la facination était bien trop forte pour faire marche arrière.

"je suis Aiolia...AlKyuchi..."

elle se tut un instant avant de reprendre d'un voix plus claire de facon a se fire entendre distinctement:

"et je me rends en ville..."

elle esquissa un petit sourire que l'homme ne pouvait pas voir. mais peut etre pouvait il le ressentir?

Le grissement de neige qui accompagnait les pas de la Garou qu'il ne pouvait voir laissait Michael perplexe. Il était tellement discret qu'il aurait pu ne pas l'entendre. Mais bien sûr, il se rendit compte qu'elle se trouvait à quelques centimètres de lui lorsqu'il lui parla. Il sursauta légèrement, il savait qu'elle était près de lui, mais pas si près !

" La ville est de l'autre côté, " répondit-il, avec un rictus sur le bord des lèvres. Il haussa un sourcil, laissant pourtant ses yeux fermés, et laissa un léger rire s'échapper de son bouche aux crocs de garou aiguisés. Son cheval lança un ponponpon léger, et huma l'odeur d'Aiolia, puis il expira en crispant les naseaux, mais se mit à gratter le sol afin d'acceder au Lichen.
Quant à Michael, lui, tentait de cerner les traits d'Aiolia. Etait-elle belle ? Moche ? Grande ou petite.. Il ne pouvait que le savoir en la touchant, mais il n'osait pas.

" Je m'appelle Michael, Michael Evguenaï. Je suis un garou, et si je ne m'abuse, vous aussi ?" demanda-t-il tout en se présentant.

Garou Nombre de messages : 61 Age : 32 Date d'inscription : 31/08/2006

Aiolia esquissa un sourire. a vrai dire elle était assez contente d'avoir rencontré quelqu'un! depuis qu'elle s'était consacré a la recherche de son frère, la jeune femme s'était éloigné de toute forme de vie errant seule dans les rues, les forets, le paysages en espérant le reoruver. mais coelisa était tellement grand et...il n'avait certainement plus la meme forme physique... comment pouvait elle le reconnaitre? a son sixième sens?
Michael lui indiqua la direction de la ville. Aiolia regarda par dessus son épaule mais elle ne pouvait voir que des arbres, une immense étendu d'arbre. elle poussa alros un soupir un peu découragé par le chemin qu'elle devait encore parcourir. puis d'un voix douce elle répondit:

"merci"

Le garou se présenta il s'appellait Michael. aparrament le fait qu'il était aveugle le génait un peu parfois. a certain moment.

"je suis bien une garoue..."

apres un instant d'hésitement elle continua ca phrase.

"je me transforme en une panthère...et vous?"

il fallait dire qu'elle était assez exité a l'idée d'avoir croisé un garou. elle n'en avait rencontré pas plus de deux, trois depuis son arrivé sur ces terres. Elle se demandait en quoi il pouvait bien se transformer...

" Tigre de Sibérie, " répondit-il simplement à la question d'Aiolia. Elle avait l'air excitée, sa sorte de sixième sens lui permettait de le deviner, comme il l'avait fait avec Miruko, quelques mois plus tôt.

" Panthère noire et Tigre de Sibérie.. Deux animaux de la même espèce, c'est une coïncidence !" fit il, en souriant, apparement amusé. Il n'avait pas l'idée de l'attaquer, au ~~Dieu~~ Lin non ! Il laissait son cheval tranquillement en cherchant toujours à localiser le mieux possible Aiolia. C'était difficile pour lui, très difficile. Il se crispa, ne parvenant pas à se faire une image précise de son emplacement, et lorsqu'un corbeau croassa quelque part dans la forêt, il sursauta. Etrangement, il préfèrait être crispé et stressé que trop calme et prenant la vie comme un rêve. Fallait être sur ses gardes, il pouvait se passer des choses n'importe quand et où !

" Je vais à la ville aussi, je peux vous accompagner ?" demanda-t-il, comme pour lui faire de la compagnie. De toute façon, il n'avait plsu rien à faire ici, et il souhaitait entrer chez lui afin de se débarasser des gants, de ses peaux de caribous et autres afin de se retrouver dans une tenue plus confortable et aisée que celle ci où on pouvait presque pas bouger.

Garou Nombre de messages : 61 Age : 32 Date d'inscription : 31/08/2006

aiolia sourit a l'annonce de Michael. alors lui aussi était un félin. un tigre de sibérie. un animal magnifique. elle se souvena vaguement d'en avoir vue un dans un zoo. lorsqu'elle n'était qu'une gamine.
le garou sursauta au croassement d'un corbeau. la jeune femme fut assez étonné de la réaction de celui ci...mais elle n'en fit pas toute une histoire pour autant. elle se mit alors a sourire losrque le jeune homme lui proposa de la compagnie.

"oui pourquoi pas! je commencais justement à me lassais de toujours voyager seule."

aiolia s'obligea de marcher d'un pas plus lourd pour que michael puisse la reperer. elle s'avanca dans la neige, entre les arbres. elle marchait plus lentement de facon a ce qu'ils puissent marcher tranquillement sans avoir a se perdre, ou une autre situation.
le reflet de la lune sur la neige éclairait le bois un peu plus. le blanc comme un miroir se transfomrait en une lampe sous leurs pieds.

C'était la premiere fois qu'elle voyageait ou meme tout seimplement marchait en cmopagnie de quelqu'un. et il fallait dire que cela lui faisait du bien.

" Bien alors !" fit il en souriant à Aiola, si elle le voyait sourire. Il siffla en ramenant la langue contre les incisives, puis il sentit le souffle du cheval à côté de lui, et enfilant sa botte dans l'étrier, il se hissa sur le cheval, qui suivrait Aiolia, pour ne pas perdre Michael. Il pensa ensuite à l'inviter à monter, mais il secoua la tête se disant que le cheval serait fatigué trop rapidement.

" C'est clair, marcher tout seul longtemps, c'est irritant à force.." continua-t-il en cherchant à diriger le mieux possible sa voix vers Aiolia. Il avait recommencé à neiger, et il sentait les flocons se poser sur ses cheveux, alors, il tira sa capuche sur ceux ci, reposant de l'ombre sur le haut de son visage. Son cheval était équipé de crampons, l'empêchant de glisser, mais pas de trébucher, et une fois, il risqua de tomber, mais se rattrapa, évitant de justesse à Michael de perdre l'équilibrE.

Garou Nombre de messages : 61 Age : 32 Date d'inscription : 31/08/2006

Aiolia esquissa un petit sourire avant de reprendre la marche. elle alenti un peu la pas de facon a se retrouver plus ou moins a la meme hauteur que le cavalier. puis la neige retomba, elle leva la tete poure regarder le ciel d'un noir un peu grisé... des flocons tombèrent ur son visage puis fondirent rapidement sous la chaleur de sa peau.
La garou remit sa capuche en place tout comme le faisait Michael... Elle était curieuse de savoir ce qu'il lui était arrivé a ses yeux.mais la jeune femme trouva cela malpolie de poser se genre de question...mais s'était plus trop fort pour qu'elle puisse se retenir...alros d'un voix un peu hésitante elle demanda:

"si...ce n'est pas trop indiscret.... pourquoi...êtes...enfin pourquoi avez vous perdu la vue?"

elle s'était longtmeps demandé comment on pouvait vivre sans la vue..qui était presque indispensable...il était vrai que l'on pouvait ressentir, entendre...mais la vue était comme meme un sens essentiel! cétait peut etre meme plus handicapant que la sourdité ou encore la perte de l'odorat...quoi que...ca dependait comme meme des personnes...

Caressant son cheval, Michael entendit la question d'Aiolia et eut une légère grimace sur le visage. Il n'aimait pas parler de son passé et sur le pourquoi du commetn de ses yeux. C'était génant et ça le faisait rappeler tout ce qu'il manquait au quotidien. La beauté d'un cheval, d'un nuage, d'un éclair ou juste d'une fleur.

" Quand j'étais encore humain, le Noble pour lequel je travaillais, m'a versé du produit toxique sur les yeux, depuis, j'ai perdu la vue, et la vie, " fit-il, mais en parlant doulouresement, comme si chaque mot de son calvaire lui faisait mal à l'esprit, et comme si chacun de ses verbes lui transperçait le corps. Il tourna la tête à l'opposé d'Aiolia, ne voulant pas sentir sa réaction. Il baissa la tête et prit les rênes du cheval, comme pour les tenir fermement, se rappeler à quoi elles ressemblaient. Ca manière de voir, c'était les mains, l'ouïe et l'odorat. Il était peut-être aveugle, mais les larmes existent toujours, et alors qu'il en essuyait une sur le bord de son oeil gauche, il caressa sa monture d'une douce effleuration, afin de lui dire de ne pas s'inquiéter.

Garou Nombre de messages : 61 Age : 32 Date d'inscription : 31/08/2006

Aiolia resta silencieuse...elle regarda Michael il avait fait un grimace quand elle posa la question…il n’était pas gêné mais plutôt mal en point...enfin il ne se sentait pas très bien vis a vis de ce...de ce qui est arrivé a ça vue... Aiolia pouvait bien comprendre la douleur de ne plus voir la rosée du matin sur l'herbe comme des petit goutte de cristal, ne plus pouvoir observer la pleine lune, ne plus regarder la foule dans gens dans les rues...La jeune femme baissa la tête tout en continuant a marcher. Elle tendit ça main a l’horizontal. Les flocons tombaient doucement comme sur ça paume puis fondaient immédiatement au contact de la chaleur de la garou.
Elle ne savait plus quoi dire…
Aiolia se rappela de se jour de Noël quand pour la première fois elle avait vue de la neige. C’était si fascinant ! Au aurait dit que le ciel lâchait des petites paillettes partout sur la ville, l’immergeant sous cette quantité impressionnant de blanc un peu poudreux…
C’était si beau...le blanc couleur de la pureté…pourtant tout ce qui était blanc n’était pas forcément pur…
Dans la forêt silencieuse, on n’entendait que le léger craquement de la neige sous les pas de la garou et du cheval.

Alors que sa main finissait de caresser l'encolure de sa monture, le cavalier sentit le silence et la gène se poser sur le petit groupe. Il sentait les flocons tomber de la main des nuages. C'était un décord calme et presque détendant. Chaque arbre était saupoudré d'une fine couche de neige, chaque épine de fleur s'était dissimulée sous la couleur blanche, et tout le sous sol de la forêt était recouvert d'un pied ou plus de neige. Il n'y avait pas un bruit, pas un oiseau n'osait rompre le silence. La plupart d'entre eux étaient en hibernation, de toute façon. Seul le crissement des sabots et des pieds du cheval et de la garou donnaient l'effet de vie dans cet endroit si calme et si serein.

Michael refusait de parler. Il ne savait que dire de toute façon, il avait tout dit. Enfin, presque tout, mais il se disait que c'était plus sage de ne rien ajouter, et que, de toute façon, Aiolia s'en fichait pas mal. Il laissait son cheval relever la tête doucement, afin de regarder autour de lui, et alors que son pelage bougeait pour chasser un insecte, Michael huma l'air. Une odeur de nourriture, venait, portée par le vent, de la ville. C'était calme, serein, et maintenant cette odeur qui venait lui chatouiller les naseaux. Le parfum velouté était presque inexistant, qu'Aiolia, même si elle était Garou, n'aurait pu le sentir. Michael était entraîné à sentir les différentes odeurs, même les plus faibles, comme un chien. Il tira tout doucement sur les rênes et tourna la tête et le buste vers la gauche. A ses pieds, un chemin qui se détachait de la route ensevelie, et qui ne menait pas à la ville. Il fronça les sourcils, une maison, ici ?

" Aiolia, " fit il en parlant pour la première fois depuis quelques minutes, " il y a une maison là bas, je crois qu'on devrait demander de nous héberger pour le reste de la journée, la neige tombe trop fort pour que nous puissions continuer ainsi, " affirma-t-il, en faisant pivoter son cheval vers la direction qu'il suivait grâce à son odorat. La neige n'était plus un simple brouillard, il commençait en effet à devenir trop épais pour qu'Ailia s'y retrouve.
De plus, le cavalier commençait à greloter, il n'était pas habitué au froid, il avait vécu en Méditerranée lors de son vivant, et de sa vie à Coelissa, il n'avait encore jamais vécu d'Hiver. Mylady Neige et Messire Jour ne faisaient plus qu'un, et deux personnes prises dans une telle tempête ne serait que pure folie..

Garou Nombre de messages : 61 Age : 32 Date d'inscription : 31/08/2006

Le silence commençait à s’installer entre les deux personnages quand Michael sembla humer quelque chose. Aiolia ne sentait rien. Elle s’avait très bien que même en forçant son sens, elle ne trouverait rien a part l’odeur de la foret avec ses pervenches ou encore l’odeur du bois mouillé. Quand finalement il proposa de passer le reste de la journée dans une chaumière qui se situait non loin delà ou ils se trouvaient. Il était vrai qu’avec la quantité de neige tombée, il était devenu difficile d’avancer aisément, et on ne pouvait voir plus loin d’un ou deux mètres devant sois tant la neige était abondante. Sans même attendre la réponse, il prit l’initiative de tourner pour s’enfoncer dans la foret. Il allait dans la direction que son odorat lui indiquait. La garou n’en était pas sur mais elle semblait bien avoir vue michael frissonné. Il n’était vraiment pas habitué au froid contrairement a elle.
Sans rien dire, aiolia le suivit. Apres une centaine de mètre de marche, peut être plus, peut être moins, ils arrivèrent devant une petite maison en bois ou de la fumée se dégageait de la cheminé. Ce qui voulait dire qu’elle était habitée. Peut être un ou des bûcherons, peut être un homme solitaire…qui sait ! Pour le savoir il fallait bien frapper. Aiolia s’approcha de la porte. Une odeur de nourriture chaude transperçait les parois en bois pour parvenir au deux voyageurs. Elle resta un moment sans bouger. Quand enfin elle se décida a frapper. Elle toqua deux coups a la porte espérant une réponse positive.

Le cheval lançant un hennissement crissant les tympans, Michael mit pied à terre, habilement. Il tira les rênes par dessus la tête de son cheval, mais n'enleva pas la selle, afin de le laisser réchauffer le pelage du magnifique etalon. Puis il entendit le 'toc toc' d'Aiolia. Il tourna la tête vers la maisonnette. Des pas derrière les planches en bois et des voix. Il ne les comprenait pas, il espèrait qu'Aiolia comprenait ce language. Puis lorsque la personne qui s'était levée de table ouvrit la porte, voyant qu'il s'agissait d'habitants de Coelissa se mit à parler du même language qu'eux :

" - V'voulez quoi ?
- Un abris le temps de la tempête, " répondit Michael, en se mettant à se frotter les avants-bras. Il avait froid, très froid. Il n'y était pas habitué, c'était normal, maintenant, de voir toutes ses peaux qu'il portait.

Il chercha Aiolia, avec le son, puis il attendit que le propriétaire aie fini de parler avec son compagnon (Un homme semblable mais plus costaud), afi nde laisser Aiolia répondre cette fois ci.

[Tu décides de la question et de la réponse Wink

Tu peux faire jouer mon personnage un tout petit peu si jamais tu en as besoin pour le dialogue Wink

]

Garou Nombre de messages : 61 Age : 32 Date d'inscription : 31/08/2006

Les deux hommes restèrent muets un moment tout en se lançant des regards interrogateurs et méfiants. Et ils avaient bien raison. Des voleurs se n’étaient pas se qui manquait ici. Surtout dans un coin aussi perdu. Et si les personnages en face d’eux étaient un assassin ou autre. Il risquait bien leurs vies. Aiola regarda Michael qui était entrain de se frotter les avant bras. Il supportait de moins en moins le froid qu’il régnait. Lassée par l’attente des bûcherons, la garou rabaissa sa capuche pour dévoiler son visage fin et pâle. Ses yeux bicolores fixaient les deux hommes. Un regard en même temps si doux et si froid. Les deux hommes ne purent s’empêcher de sourire a la vue de la si jolie créature. D’habitude, les hommes qu’elle rencontraient, avaient tous le même sourire pleins d’arrières pensées plus malsaine les une des autres. Mais les deux hommes, malgré leur plaisir a la regardait restait stoïque…ou plutôt disons que leurs mentalité un peu niaise ne les avançaient pas a avoir de tel pensée. Elle cligna lentement ses paupières laissant échapper au même moment un souffle d’air chaud créant une vapeur blanche qui disparue aussitôt.

"Nous voulons nous rendre en ville, mais la neige nous empêche d’avancer plus."

Elle marqua une pause avant de reprendre :

"Nous cherchons de l’hospitalité en attendant que le mauvais temps passe."

Comme si cela était causé par la colère des dieux, la neige tombait fort, accompagné d’un vent glacial puis se calmait pour repartir de plus belle. Aiolia regardait toujours les deux hommes en faces d’elle. Ils se parlèrent dans la langue étrangère. Qui ne lui était pas inconnu…ou presque…la langue ressemblait étrangement a celle qu’elle parlait autrefois. Mais pas exactement pareil. Il y avait juste quelques mots ressemblants ce qui lui permettait de plus ou moins comprendre le sens de leur discussion. Apres deux ou trois paroles d’échangées, l’un deux se rapprocha et déclara de sa voix forte et grave mais amical dans un langage non soutenue montrant le manque d’éducation. Cette façon de parlait, qui consistait à avaler la moitié des articles, donnait un air familier et en même temps un peu vulgaire.

"Entrez ! Y a un p’tit pré haut derrière. Là où on entrepose l’bois. Le cheval pourra rester là bas."

Aiolia se décala sur le coté laissant passer les deux bûcherons. Deux hommes aux expressions un peu naïves mais ayant une puissante carrure. Ils avaient au moins 30 centimètre de plus que la jeune femme. C‘était le genre de personne qu’il fallait éviter d’énervait sous peine de se prendre un poing à vous détruire les os. Ils n’étaient pas les personnes du genre réfléchit et orateur. C’étaient de grosses brutes qui cognaient sans même réfléchir à leurs actes. L’un après l’autre, les deux bûcherons rentrèrent dans leur chaumière faite en bois. Aiolia resta sur place regardant Michael qui frissonnait de plus en plus. Sur ces cheveux blanc, la neige n’était quasiment pas visible. Seulement des gouttes d’eau comme de petite perle, décorait sa chevelure un peu grisée.

Grelottant dans le froid qui régnait à présent dans cet endroit dépérrit, glacial, Michael sentait bien toujours le souffle de son cheval derrière lui. Michael avait les bras pratiquement anchylosés, et lorsqu'il entendit que le bucheron offrait un abris à son cheval, il affirma simplement d'un geste raide de la tête qu'il était d'accord là dessus. Cependant, il ne savait pas si son geste avait été perçut, mais il chercha à essayer de localiser le pré, mais c'était impossible. Il était aveugle, et son ouïe était trop destabilisée par les flocons tombants. Franchement, il devait ressembler à un être pathétique, là. Il tira sa capuche vers l'arrière, et dessuite, la quelque lumière qui filtrait laissa les bucherons voir qu'il était aveugle, et un vrai de vrai ! Son cheval le poussa vers l'avant, afin de l'inciter à rentrer, mais Michael se tourna et se tira vers le chanfrein de l'animal en lui murmurant quelques mots doux.

" Trouve le pré tout seul..
- Hep là ! Mon p'tit bonhomme ! Ton ch'val, j'm'en occupe !"

Michael ne pu s'en trouver plus reconnaissant. Il se tourna vers le bucheron qui avait parlé, et il se rendit compte que celui ci s'était étrangement rapproché de lui, puisqu'il sentit sa chaleur près de lui. Il ne l'aurait jamais remarqué s'il n'avait pas été aussi entraîné à sentir les odeurs. Une odeur de bois était arrivée près de lui, et il se doutait que c'était l'un des bucherons. Il tendit les rênes de son cheval à se cher bonhomme, puis il chercha des mains celle d'Aiolia pour le guider à l'intèrieur de la petite maisonnette. IL avait le visgae blanc, et ses lèvres étaient bleutées, ses mains tremblaient sous les gants. Il n'aimait pas le froid. Un vent glacial vint du nord, et il éternua, puis lorsqu'il sentit finalement sa main se refermer sur celle d'Aiolia, il se sentit hissé vers l'intèrieur, et écoutant la porte claquer, il sentit dessuite la chaleur s'imprégner sur lui.

" Merci infiniment, " déclara-t-il au bucheron, mais le manqua de direction et il l'entendit avoir un léger rictus en échangeant quelques paroles avec son compagnon qui avait fermé la porte.
Il fronça les sourcils, les deux bucherons étaient bien plus costauds que lui, mais il sentait qu'ils avaient peur d'eux. Deux créatures qui viennent ici en pleine tempête, c'est assez louche. Il ne rajouta cependant rien, alors qu'il se débarassait de son manteau trempé par de la neige fondue.

Le souffle du vent lui manquait, maintenant qu'il y était habitué, mais les craquements des flammes remplaça bien vite les vents glaciaux qui régnaient dehors. L'odeur de viande grillée emplis ses naseaux, et il attendit d'être invité à s'asseoir. Pourtant, li s'inquiètait pour Aiolia, il ne la sondait pas, mais il savait qu'elle était là.
Sous ses vestes en peau, il avait eu un gros pull en laine qui lui montait le long de la gorge et qui lui tombait sur les mains, et il semblait bien mignon comme ça. Il s'avança vers le feu à l'aveuglette, les mains postées devant son corps, comme les cannes qu'utilisaient les aveugles de nos jours. Lorsqu'il sentit les extremités de ses doigts chauffer, il se mit à les frotter les unes contres les autres.

" Et v'là le repas qu'est prêt !" lança l'un des bucherons, d'un ton joyeux avec le même accent vulgaire de tout à l'heure. Michael n'avait entendu que deux fois les deux bucherons, chacunavait une voix presque identique, mais il les différenciait. L'un prononçait mal les S, lui donnant une étrange façon de zozoter, et il avait une voix un peu plus grave que l'autre. Michael délaissa le feu en se tournant vers la table et le foyer chalereux, attendant qu'on lui propose de s'asseoir, mais surtour, attendant qu'on le guide vers la chaise ou le banc sur lequel il serait assis.

Garou Nombre de messages : 61 Age : 32 Date d'inscription : 31/08/2006

Aiolia sentit Michael chercher de l'aide pour le guider. Ce climat, ce bruit pourtant si léger, le déboussolait complètement. Il n’était quasiment plus capable de se diriger avec précision. Heureusement, les bûcherons étaient des personnes qui avaient du cœur. Apres s’être rendu compte que le garou était aveugle l’un d’eu proposa son aide pour emmener le cheval dans l’entrepôt a bois. Celui-ci y emmena l’équidé lui donnant du foin et de l’eau même si elle allait gelée au bout de quelques temps. Puis il retourna dans la mansarde avec du bois pour alimenter le feu.
Michael semblait beaucoup plus confortable ici qu’a l’extérieur. La jeune femme retira son grand manteau noir et le déposa dans un coin sur une chaise en bois. Elle était mince et bien battie. Vêtue d’une chemise brodé dans une matière conçu contre le froid, par-dessus elle avait un corser gris foncé, et portait un pantalon noir rentrée dans des bottes haute de la même couleur. Ces pas s’entendaient pas des petits toquements contre le parquet de la chaumière.
Pas longtemps après leurs arrivé, l’un des deux hôtes déclara le repas servit. Ce n’était pas très copieux. Mais très bourratif comme tous les repas du coin. Composé d’un pot au feu et de pain, voila ce qu’ils mangeaient. Un pot au feu…une soupe très nourrissante apportant tout les nutritions nécessaire pour tenir dans le grand froid. De leurs air joyeux chacun des deux hommes tirèrent de part et d’autre de la table des bancs fabriqués a la main. On pouvait devinait qu’il maniait avec dextérité cet art.
Aiolia regarda son compagnon de voyage toujours contre le feu entrain de se réchauffer les membres. Elle s’approcha de lui pour rester près du feu. Cette douce vague qui remplissait son corps de chaleur. Apres quelques secondes sentant que Michaël encore un peu déboussolé, elle se déplaça vers la table en prenant la main du garou. On sentait l’odeur de la nourriture, ça sentait si bon ! Par réflexe, elle jeta un coup d’œil vers la fenêtre, la neige ne semblait pas vouloir se calmer. Elle poussa un soupir un peu monotone et s’assit en compagnie de jeune homme où ils furent rapidement rejoints par les deux bûcherons. Ils avait apporté des couverts, et deux carafes en porterie. On pouvait distinguer rien qu’a l’odeur basique d’un d’entre elle de l’eau et l’autre sentant l’alcool, du vin rouge.

"Qu’est c’que vous voulez boire ?"

Aiolia laissa un blanc passer avant de répondre :

"Euh…de l’eau. Merci"

Elle esquissa un sourire et fut servit un peu maladroitement. L’eau semblait étonnement clair, comme elle fut servit, la garou but une gorgée de l’eau. Elle était un peu sucrée…par simple réflexe, elle regarda l’eau transparente dans son verre.

"Elle est bonne hein !"

La jeune femme releva la tête acquiescent d’un hochement de la tete.

"Et vous ? un peu d’vin ?" dit-il en s’adressant a Michael.

Pendant que l’un servait la boisson l’autre remplissait les assiettes de soupe.

Les deux bucherons étaient maladroits, leur maladresse amplissait l'air de part et d'autre. Il n'était pas très logique qu'ils fussent de grands et maîtres dans l'art de manier les fourchettes et couteaux, donc, lorsque l'un d'entre eux couper un morceau de viande avec un couteau, un horrible grincement fit apparaître une grimace sur le visage de Michael, qui recommençait à prendre de la couleur.
Il n'était pas forcément habitué à manger cette soupe, plus habitué à la viande brût, qui sentait encore l'odeur de l'animal. On lui donna une cuillère, puis l'une des voix d'un des bucherons coupa l'air et s'adressa à lui. Elle demandait ce qu'il voulait boire. L'odeur sucrée du vin le dégoûtait un peu, et son goût aussi, donc il fit non de la tête et rajouta avec un peu d'habileté :

" De l'eau me serait préférable, merci.."

Il avait aussi eu le reflexe de se dire que s'il voulait garder toute sa tête et sa concentration, pas la peine de se bourrer la gueule, il serait saoul bien rapidement s'il buvait du vin.. Il aurait été bien mal pour lui de devoir demander à Aiolia de le guider pour aller au dodo, si la neige ne se calmait pas avant la nuit, et si il pétait un câble sous l'effet de l'alcool, il serait dangereux.
Il s'en tint donc à l'eau. il chercha deux secondes la cuillère qui lui manquait, puis il la trempa dans le bol de soupe que lui avait donné le deuxième bucheron. Il récupèra un peu de la soupe, et il pora la cuillère à sa bouche. L'eau bouillante lui brûla légèrement les lèvres et il retira vivement la cuillère de sa bouche et souffla sur son contenu. Il ouvrit quelques secondes les yeux, afin de ne pas être pris de crampes (eh ouais, les yeux, pour fermer les paupières, faut des muscles) et son regard envouta deux secondes l'un des bucheron, celui qui tenait la casserolle, qui en versa à côté de l'assiette, par terre. Sentant que cela venait de lui, Michael s'empressa de refermer les yeux, et il fourra la fourchette dans sa bouche, se fichant pas mal si c'était chaud ou froid, il venait d'être la cause d'un gaspillage. Il retrempa sa cuillère dans la soupe et s'exrpima ainsi :

" C'est bon.."

Deux mots, assez pour exprimer bien des choses si la bonne intonation est utilisée. Il ne se soucierait plus de ce qu'il dirait maintenant. Il tourna la tête vers Aiolia.

Garou Nombre de messages : 61 Age : 32 Date d'inscription : 31/08/2006

Aiolia fit de même, elle resta un moment à fixer la soupe comme si un poisson aller sauter hors de son assiette. Un habitude de félin...elle observait le contenue de son assiette : de gros morceaux viandes maladroitement coupés, des portions de pomme de terre a moitié en bouillie, des tranches de carottes, du poireau, du choux, navets, des ognons…bref le contenu de la soupe était des légume bon marché, pas cher à portée du peuple. La jeune femme prit sa cuillère et d’un geste un peu gamin elle écrasa un morceau de pomme de terre qui s’étala sans aucune pression. Les légumes avaient du être mijotés pendant des heures…puis suivant se geste, elle commença a déguster son plat. En effet comme le disait Michael c’était bon. Le goût de la viande cuite n’était pas mauvaise il lui arrivait même assez régulièrement d’en manger. L’un des bûcherons renversa une louche de pot au feu sur la table. Le liquide coula par terre tel un flot d’eau. Il recula vivement et alla chercher une serpillière. Apparemment il avait été surprit par la couleur des yeux du garou…des yeux d’un bleu magnifique.
Sans même pouvoir se retenir, elle esquissa un sourire avant de continuer son repas. Apres une ou deux bouchées, Aiolia stoppa son geste sentant un regard posé sur elle…son compagnons de voyage la fixait…enfin il avait plutôt la tête tournée vers elle puisqu’il avait perdu la vue. La garoue le regarda a son tour. Peut être qu’il ne se sentait pas bien, ou avait-il envie de demander quelque chose ?
Les bûcherons se mirent a table observant les deux étrange personnages en face d’eux…tous deux possédaient des yeux bien étranges ! L’un d’un bleu profond et l’autre bicolore : or et argenté. Un silence s’installa entre les quatre personnes…ce genre d’atmosphère difficile a supporter, qui mettait un peu le monde mal a l’aise. Sentant le blanc, Aiolia s’empressa de demander :

"Ca va ?"

C’était la seule chose qui lui était passé par la tête, banal et même trop. Elle aurait pu poser la question d’une autre façon plus soutenue. Mais les pensées dans sa tête se bousculaient trop rapidement ! Elle n’avait même pas réfléchit. C’était sortie tout seul, certainement un reflex pour casser le vide qui s’était installé. (XD)

La question d'Aiolia traversa simplement l'atmosphère, alors que la neige continuait de tomber au dehors. Michael se sentait visé, et prenant le soin de réfléchir à sa réponse, il fit glisser sa cuillère dans la soupe avant de répondre :

" Je suis fatigué.."

Il avait dit la vérité, rien ne servait de le cacher, il était crevé, lessivé, extenué, fatigué. Plongeant sa cuillère dans la soupe et la portant à sa bouche, il haussa les épaules, pour s'étirer sans trop le montrer. Un craquement d'omoplate retentit, mais il ne s'en soucia pas. De toute façon, les bucherons parlaient entre eux de leur langue fourchue, que les deux garous ne comprenaient pas forcément. Michael se concentra sur sa soupe.

Garou Nombre de messages : 61 Age : 32 Date d'inscription : 31/08/2006

Aiolia resta immobile un moment...fatigué il avait dit. elle ne ressentait pas la fatigue, en réalité elle n'arrivait plus vraiment a resentir quand est ce qu'elle était fatigué. tout était devenue des geste automatique et irréfléchit : dormir, manger, meme le combat...tous étaient basés sur ses réflex. sans dire un mot elle continua de boire sa soupe tout en écoutant les bucherons parler entre eux. essayant de comprendre ce qu'ils se racontaient...l'un parlait de ca journée d'une nouvelle carrière qu'il avait découvert avec des arbres d'un vieillesse résonnable et l'autre acquiessait d'un simple hochement de tete planifiant leurs prochaines sorties.
il avait déjà beaucoup neigé...Aiolia espérait simplement que le temps allait rapidement se calmer...au pire des cas elle pourrait se métamorphoser ainsi tous déplacements seraient facilités. mais, c'était inutile, elle ne savait pas si Micheal pourrait la suivre et de toute facon elle n'était pas si pressés que ca. peut etre bien un quart d'heure plus tard, elle termina enfin sa soupe. un repas plus que bourratif! c'était le genre de repas qui vous blindez l'estomac pour une journée rude. L'un des bucheron remarquant l'assiette de la garoue vide s'empressa de lui demander:

"j'vous resers?"

"mff...c'est gentil mais le repas était....tres complet. alors je n'ai plus tres fin."

Aiolia esquissa un sourire. elle n'avait vraiment, mais vraiment plus faim! comme la politesse l'exigeait, elle resta assise attendant que les autres personnages finissent leurs soupes. les hôtes mangeaient a une vitesse incroyable, ils avaient un appétit d'ogre, se reservant a deux fois de reprise, on aurait dit que leurs estomac se finissait en un trou pouvant remplir une quantité impressionnante de nourriture!! la garoue les regardait mangeait enfaisant de gros yeux étonnaient. jamais de sa vie elle n'avait vue des personnes manger autant! Elle s'avait tres bien que c'était impolie de sa part de regarder les gens manger ou tout simplement les fixer, amis c'était bien plus fort qu'elle!